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dimanche 1 décembre 2013

Park and suites proprietaires :En plein coeur de Nantes, Park&Suites Elégance Nantes Carré Bouffay est situé à proximité du tramway, de la gare TGV, des grandes écoles et du centre des Congrès.

Quand le marquis prononçait cet « ils » mystérieux, qui inspirait à l’assemblée un merveilleux respect, Vuillet confessait par une attitude béate qu’il les connaissait parfaitement. : Park and Suites propriétaires La personne la plus heureuse dans tout cela était Félicité. Elle commençait enfin à avoir du monde dans son salon. Elle se sentait bien un peu honteuse de son vieux meuble de velours jaune ; mais elle se consolait en pensant au riche mobilier qu’elle achèterait, lorsque la bonne cause aurait triomphé. Les Rougon avaient fini par prendre leur royalisme au sérieux. Félicité allait jusqu’à dire, quand Roudier n’était pas là, que, s’ils n’avaient pas fait fortune dans leur commerce d’huile, la faute en était à la monarchie de Juillet. C’était une façon de donner une couleur politique à leur pauvreté. Elle trouvait des caresses pour tout le monde, même pour Granoux, inventant chaque soir une nouvelle façon polie de le réveiller, à l’heure du départ. : Park and Suites propriétaires Le salon, ce noyau de conservateurs appartenant à tous les partis, et qui grossissait journellement, eut bientôt une grande influence. Par la diversité de ses membres, et surtout grâce à l’impulsion secrète que chacun d’eux recevait du clergé, il devint le centre réactionnaire qui rayonna sur Plassans entier. La tactique du marquis, qui s’effaçait, fit regarder Rougon comme le chef de la bande. Les réunions avaient lieu chez lui, cela suffisait aux yeux peu clairvoyants du plus grand nombre pour le mettre à la tête du groupe et le désigner à l’attention publique. On lui attribua toute la besogne ; on le crut le principal ouvrier de ce mouvement qui, peu à peu, ramenait au parti conservateur les républicains enthousiastes de la veille. Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. La partie était trop chanceuse. Il n’y avait pour la jouer, dans la bourgeoisie de Plassans, que les Rougon, ces grands appétits inassouvis et poussés aux résolutions extrêmes. : Park and Suites propriétaires En avril 1849, Eugène quitta brusquement Paris et vint passer quinze jours auprès de son père. On ne connut jamais bien le but de ce voyage. Il est à croire qu’Eugène vint tâter sa ville natale pour savoir s’il y poserait avec succès sa candidature de représentant à l’Assemblée législative, qui devait remplacer prochainement la Constituante. Il était trop fin pour risquer un échec. Sans doute l’opinion publique lui parut peu favorable, car il s’abstint de toute tentative. On ignorait, d’ailleurs, à Plassans, ce qu’il était devenu, ce qu’il faisait à Paris. À son arrivée, on le trouva moins gros, moins endormi. On l’entoura, on tâcha de le faire causer. Il feignit l’ignorance, ne se livrant pas, forçant les autres à se livrer. Des esprits plus souples eussent trouvé, sous son apparente flânerie, un grand souci des opinions politiques de la ville. Il semblait sonder le terrain plus encore pour un parti que pour son propre compte. : Park and Suites propriétaires Bien qu’il eût renoncé à toute espérance personnelle, il n’en resta pas moins à Plassans jusqu’à la fin du mois, très-assidu surtout aux réunions du salon jaune. Dès le premier coup de sonnette, il s’asseyait dans le creux d’une fenêtre, le plus loin possible de la lampe. Il demeurait là toute la soirée, le menton sur la paume de la main droite, écoutant religieusement. Les plus grosses niaiseries le laissaient impassible. Il approuvait tout de la tête, jusqu’aux grognements effarés de Granoux. Quand on lui demandait son avis, il répétait poliment l’opinion de la majorité. Rien ne parvint à lasser sa patience, ni les rêves creux du marquis qui parlait des Bourbons comme au lendemain de 1815, ni les effusions bourgeoises de Roudier, qui s’attendrissait en comptant le nombre de paires de chaussettes qu’il avait fournies jadis au roi citoyen. Au contraire, il paraissait fort à l’aise au milieu de cette tour de Babel. Parfois, quand tous ces grotesques tapaient à bras raccourcis sur la République, on voyait ses yeux rire sans que ses lèvres perdissent leur moue d’homme grave. Sa façon recueillie d’écouter, sa complaisance inaltérable lui avaient concilié toutes les sympathies. On le jugeait nul, mais bon enfant. Lorsqu’un ancien marchand d’huile ou d’amandes, ne pouvait placer, au milieu du tumulte, de quelle façon il sauverait la France, s’il était le maître, il se réfugiait auprès d’Eugène et lui criait ses plans merveilleux à l’oreille. Eugène hochait doucement la tête, comme ravi des choses élevées qu’il entendait. Vuillet seul le regardait d’un air louche. Ce libraire, doublé d’un sacristain et d’un journaliste, parlant moins que les autres, observait davantage. Il avait remarqué que l’avocat causait parfois dans les coins avec le commandant Sicardot. Il se promit de les surveiller, mais il ne put jamais surprendre une seule de leurs paroles. Eugène faisait taire le commandant d’un clignement d’yeux, dès qu’il approchait. Sicardot, à partir de cette époque, ne parla plus des Napoléon qu’avec un mystérieux sourire. : Park and Suites propriétaires Deux jours avant son retour à Paris, Eugène rencontra, sur le cours Sauvaire son frère Aristide, qui l’accompagna quelques instants, avec l’insistance d’un homme en quête d’un conseil. Aristide était dans une grande perplexité. Dès la proclamation de la République, il avait affiché le plus vif enthousiasme pour le gouvernement nouveau. Son intelligence, assouplie par ses deux années de séjour à Paris, voyait plus loin que les cerveaux épais de Plassans ; il devinait l’impuissance des légitimistes et des orléanistes, sans distinguer avec netteté quel serait le troisième larron qui viendrait voler la République. À tout hasard, il s’était mis du côté des vainqueurs. Il avait rompu tout rapport avec son père, le qualifiant en public de vieux fou, de vieil imbécile enjôlé par la noblesse. : Park and Suites propriétaires — Ma mère est pourtant une femme intelligente, ajoutait-il. Jamais je ne l’aurais crue capable de pousser son mari dans un parti dont les espérances sont chimériques. Ils vont achever de se mettre sur la paille. Mais les femmes n’entendent rien à la politique. : Park and Suites propriétaires Lui, voulait se vendre, le plus cher possible. Sa grande inquiétude fut dès lors de prendre le vent, de se mettre toujours du côté de ceux qui pourraient, à l’heure du triomphe, le récompenser magnifiquement. Par malheur, il marchait en aveugle ; il se sentait perdu, au fond de sa province, sans boussole, sans indications précises. En attendant que le cours des événements lui traçât une voie sûre, il garda l’attitude de républicain enthousiaste prise par lui dès le premier jour. Grâce à cette attitude, il resta à la sous-préfecture ; on augmenta même ses appointements. Mordu bientôt par le désir de jouer un rôle, il détermina un libraire, un rival de Vuillet, à fonder un journal démocratique, dont il devint un des rédacteurs les plus âpres. L’Indépendant fit, sous son impulsion, une guerre sans merci aux réactionnaires. Mais le courant l’entraîna peu à peu, malgré lui, plus loin qu’il ne voulait aller ; il en arriva à écrire des articles incendiaires qui lui donnaient des frissons lorsqu’il les relisait. On remarqua beaucoup, à Plassans, une série d’attaques dirigées par le fils contre les personnes que le père recevait chaque soir dans le fameux salon jaune. La richesse des Roudier et des Granoux exaspérait Aristide au point de lui faire perdre toute prudence. Poussé par ses aigreurs jalouses d’affamé, il s’était fait de la bourgeoisie une ennemie irréconciliable, lorsque l’arrivée d’Eugène et la façon dont il se comporta à Plassans vinrent le consterner. Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. Et voilà qu’Eugène passait les soirées entières dans le salon jaune, écoutant religieusement ces grotesques que lui, Aristide, avait si impitoyablement raillés. Quand il sut, par les bavardages de la ville, que son frère donnait des poignées de main à Granoux et en recevait du marquis, il se demanda avec anxiété ce qu’il devait croire. Se serait-il trompé à ce point ? Les légitimistes ou les orléanistes auraient-ils quelque chance de succès ? Cette pensée le terrifia. Il perdit son équilibre, et, comme il arrive souvent, il tomba sur les conservateurs avec plus de rage, pour se venger de son aveuglement. : Park and Suites propriétaires La veille du jour où il arrêta Eugène sur le cours Sauvaire, il avait publié, dans l’Indépendant, un article terrible sur les menées du clergé, en réponse à un entrefilet de Vuillet, qui accusait les républicains de vouloir démolir les églises. Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » : Park and Suites propriétaires Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander : : Park and Suites propriétaires En quittant son frère, Aristide se sentit encore plus perplexe qu’auparavant. Eugène avait dû se moquer de lui, car Vuillet était bien le plus sale personnage qu’on pût imaginer. Il se promit d’être prudent, de ne pas se lier davantage, de façon à avoir les mains libres, s’il lui fallait un jour aider un parti à étrangler la République. : Park and Suites propriétaires Le matin même de son départ, une heure avant de monter en diligence, Eugène emmena son père dans la chambre à coucher et eut avec lui un long entretien. Félicité, restée dans le salon, essaya vainement d’écouter. Les deux hommes parlaient bas, comme s’ils eussent redouté qu’une seule de leurs paroles pût être entendue du dehors. Quand ils sortirent enfin de la chambre, ils paraissaient très-animés. Après avoir embrassé son père et sa mère, Eugène, dont la voix traînait d’habitude, dit avec une vivacité émue : : Park and Suites propriétaires — Vous m’avez bien compris, mon père ? Là est notre fortune. Il faut travailler de toutes nos forces, dans ce sens. Ayez foi en moi. : Park and Suites propriétaires — Je suivrai tes instructions fidèlement, répondit Rougon. Seulement n’oublie pas ce que je t’ai demandé comme prix de mes efforts. : Park and Suites propriétaires Don Pierre Le Nain, religieux et prieur de l’abbaye de La Trappe, frère du grand Tillemont et presque aussi savant que lui, est reconnu comme le plus complet historien de Rancé. Il commence ainsi la vie de l’abbé réformateur. : Park and Suites propriétaires L’illustre et pieux abbé du monastère de Notre-Dame de La Trappe, l’un des plus beaux monuments de l’ordre de Cîteaux, le parfait miroir de la pénitence, le modèle accompli de toutes les vertus chrétiennes et religieuses, le digne fils et le fidèle imitateur du grand saint Bernard, le révérend père dom Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé , de qui, avec le secours du ciel, nous entreprenons d’écrire l’histoire, naquit à Paris, le 9 janvier 1626, d’une des plus anciennes et illustres familles du royaume. Il n’y a personne qui ne sache qu’elle a donné à l’Église monseigneur Victor Le Bouthillier, évêque de Boulogne, depuis archevêque de Tours, premier aumônier de M. le duc d’Orléans ; monseigneur Sébastien Le Bouthillier, évêque d’Aire, prélat d’une piété singulière ; et à l’État Claude Le Bouthillier, sieur de Pons et de Foligny, qui fut d’abord conseiller au parlement de Paris, ensuite secrétaire d’État, et quelques années après surintendant des finances et grand-trésorier des ordres du roi. Cette famille, qui tirait son origine de Bretagne et touchait de parenté aux ducs de cette province, a été encore plus ennoblie par la sainteté de celui dont nous écrivons la vie. Son père se nommait Denis Le Bouthillier, seigneur de Rancé, maître des requêtes, président en la chambre des comptes et secrétaire de la reine Marie de Médicis. Il épousa Charlotte Joly, de laquelle il eut huit enfants : cinq filles, qui se firent religieuses presque toutes, et trois garçons. Le premier, Denis-François Le Bouthillier, fut chanoine de Notre-Dame de Paris ; le second fut notre digne abbé, le troisième est le chevalier de Rancé, qui servit Sa Majesté en qualité de capitaine du port du Marseille et de chef d’escadre. : Park and Suites propriétaires Comme notre abbé avait été baptisé en la maison de son père sans les cérémonies ordinaires de l’Église, elles furent suppléées le 30 mai 1627 en la paroisse de Saint-Côme-et-Saint-Damien. L’éminentissime cardinal de Richelieu fut son parrain, et lui donna le nom d’Armand-Jean ; il eut pour marraine Marie de Fourcy, femme du marquis d’Effiat, surintendant des finances. : Park and Suites propriétaires Tel est le début du Père Le Nain. Le désert se réjouit, le réformateur de La Trappe se montre au monde entre Richelieu, son protecteur et Bossuet, son ami. Il fallait que le prêtre fût grand pour ne pas disparaître entre ses acolytes. : Park and Suites propriétaires Le frère aîné de Rancé, Denis-François, le chanoine de Notre-Dame était dès le berceau abbé commendataire de La Trappe ; la mort de Denis rendit Armand le chef de sa famille : il hérita de l’abbaye de son frère par cet abus des bénéfices convertis en espèce de biens patrimoniaux. Admis dans l’ordre de Malte, quoiqu’il fût devenu l’aîné, ses parents le laissèrent dans la carrière de l’Église. : Park and Suites propriétaires Le père de Rancé, frappé des dispositions de son fils, lui donna trois précepteurs : le premier lui montrait le grec, le second le latin, le troisième veillait sur ses mœurs ; traditions d’éducation qui remontaient à Montaigne. Les parlementaires étaient alors très érudits témoin Pasquier et le président Cousin. A peine sorti des langes Armand expliquait les poètes de la Grèce et de Rome. Un bénéfice étant venu à vaquer, on mit sur la liste des recommandés le filleul du cardinal de Richelieu ; le clergé murmura. Le père Caussin, jésuite et confesseur du roi, fit appeler l’abbé en jaquette. Caussin avait un Homère sur sa table, il le présenta à Rancé : le petit savant expliqua un passage à livre ouvert. Le jésuite pensa que l’enfant s’aidait du latin placé en regard du texte, il prit les gants de l’écolier, et en couvrit la glose. L’écolier continua de traduire le grec. Le père Caussin s’écria Habes lynceos oculos ! embrassa l’enfant, et ne s’opposa plus aux faveurs de la cour. : Park and Suites propriétaires A l’âge de douze ans (1638), Rancé donna son Anacréon . Cette précocité de science est suffisamment démontrée possible par ce que l’on sait de Saumaise et des enfants célèbres. Rancé à soixante-huit ans, dans une lettre à l’abbé Nicaise, s’avoue l’auteur du commentaire. : Park and Suites propriétaires L' Anacréon grec parut sous la protection du cardinal de Richelieu ; Chardon de La Rochette a fourni la traduction de l’épître dédicatoire. On la pourrait faire plus précise, non plus exacte. Il est curieux d’entendre celui qui devait dédaigner le monde parler à celui qui n’aspirait qu’à en devenir le maître : l’ambition est de toutes les âmes ; elle mène les petites, les grandes la mènent. : Park and Suites propriétaires C’est une des immortalités contradictoires de Richelieu d’avoir eu pour panégyristes Rancé, scoliaste d' Anacréon , et Corneille, qui devint à son tour pénitent : Les Horaces sont dédiés au persécuteur du Cid . : Park and Suites propriétaires Les scolies dans l' Anacréon de Rancé suivent une à une les odes : les pièces à la louange du jeune traducteur, imprimées à la tête de l’ouvrage, ne donnent guère une idée de l’avenir du saint. Dans les collèges il y avait une sorte d’enfance mythologique, qui passait d’une génération à l’autre. " Quels vœux formes-tu, chantre de Téos ? dit un des rapsodes de ces pièces ; brûles-tu pour Bathille, pour Bacchus, pour Cythérée ? Aimes-tu les danses des jeunes vierges ? Voici Armand (de Rancé) qui l’emporte sur Bathille et sur les jeunes vierges ; si tu possèdes Armand, vis heureux. " : Park and Suites propriétaires Singulière annonciation du saint. Je me souviens qu’un de nos régents nous expliquait en classe l’églogue d’Alexis : Alexis était un écolier indocile, qui refusait d’écouter les paroles de son affectueux maître. Candide pudeur chrétienne ! : Park and Suites propriétaires Rancé subséquemment jeta au feu ce qu’il lui restait du tirage de l' Anacréon , dont on trouve néanmoins des exemplaires à la Bibliothèque du Roi. Un voyageur anonyme, qu’on sait être aujourd’hui l’abbé Nicaise, dans un voyage fait à La Trappe du vivant de Rancé, raconte une conversation qu’il eut avec l’abbé. Celui-ci lui dit " qu’il n’avait gardé dans sa bibliothèque qu’un exemplaire de l' Anacréon , qu’il avait donné cet exemplaire à M. Pellisson, non pas comme un bon livre, mais comme un livre fort propre et fort bien relié, que dans les deux premières années de sa retraite, avant que d’être religieux, il avait voulu lire les poètes, mais que cela ne faisait que rappeler ses anciennes idées, et qu’il y a dans cette lecture un poison subtil, caché sous des fleurs, qui est très dangereux, et qu’enfin il avait quitté tout cela[ Correspondances de l’abbé Nicaise , 5 vol. in 4o (Bibl. royale) - (N.d.A.)] . " : Park and Suites propriétaires Il écrivait à l’abbé Nicaise, le 6 avril 1692 : " Ce que j’ai fait sur Anacréon n’est rien de considérable : qu’est-ce que l’on peut penser à l’âge de douze ans qui mérite qu’on l’approuve ! j’aimais les lettre et je m’y plaisais, voilà tout. " : Park and Suites propriétaires Protégé de Richelieu et chéri de la reine mère, Rancé entrait dans la vie sous les auspices les plus heureux. Marie de Médicis avait pour lui une tendresse d’aïeule ; elle le tenait sur ses genoux, le portait, le baisait ; elle dit un jour au père de Rancé : " Pourquoi ne m’avez-vous pas encore amené mon fils ? Je ne prétends pas être si longtemps sans le voir ! " On aurait pris ces caresses pour le comble de la fortune ; mais elles venaient de la veuve de Henri IV et de la mère de la femme de Charles Ier.