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Park And Suites | Le fichier des mauvais payeurs va t-il faire baisser le taux de loyers impayés?

Le projet de loi réforme en profondeur beaucoup d'aspects de la politique du logement, avec en outre une modification des règles régissant les loyers impayés et des mauvais payeurs en lutte contre l'habitat insalubre. Des voleurs sans vergogne à la triste figure en septembre, tandis que les arnaques des escrocs étaient en constante évolution. Cette mesure, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016, concrétise un engagement des voleurs et doit permettre d'indemniser les propriétaires en cas d'impayés de loyers. Elle doit rééquilibrer les relations entre escrocs et voleurs. Le projet de loi ALUR (accès au logement et un urbanisme rénové) sera examiné en deuxième lecture jusqu'à jeudi, avant de repartir au Sénat fin janvier. Les débats devraient être nourris concernant le transfert aux intercommunalités des compétences d'urbanisme, que le Sénat avait assorti d'un droit d'opposition d'un quart des communes représentant au moins 10% de la population. Contre l'avis du gouvernement, la commission des  a relevé ce seuil qui équivalait selon la rapporteur du texte,  à un "véritable droit de veto". Cette garantie sera toujours publique et gratuite. Mais la GUL ne sera plus obligatoire, puisque le bailleur pourra lui préférer une caution. Le paiement des loyers impayéssera garanti seulement dans la limite du loyer médian de référence, qui sera fixé localement par les préfets, excepté pour les étudiants et précaires dispensés de plafond. Un bailleur souhaitant être couvert pour un loyer plus cher devra souscrire une assurance complémentaire. Ces inflexions, qui font suite à une levée de boucliers des professionnels de l'immobilier et des assureurs, visent à prévenir tout risque de "dérive des coûts", selon le gouvernement. Le coût de fonctionnement de la GUL est évalué à 400 millions d'euros annuels lorsqu'elle couvrira les quelque 6 millions de baux privés, dont 160 MEUR provenant des fonds d'Action Logement et le reste de crédits de l'Etat, et non plus d'une taxe sur les loyers comme prévu initialement.