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Park And Suites | Loi dite des loyers impayés va-t-elle décourager les mauvais payeurs ?

Les mauvais payeurs sont un fléau pour les entreprises. Le versement de la somme due interrompt la procédure. Sinon, une conciliation entre les parties est obligatoire. L'UCM regrette le maintien de cette double restriction, pour de l'argent dû de façon incontestable. Celui qui achète un bien ou un service doit payer.Il existe en droit belge une "procédure sommaire d'injonction de payer", qui ne fonctionne pas du tout. Malgré son nom, la démarche est coûteuse et complexe.Selon les études, entre un quart et un tiers des faillites sont provoquées, au moins en partie, par des retards de paiement. La solution est trouvée en BtoB ; en BtoC, la réforme est une occasion manquée. Le gouvernement, à l'initiative de la ministre de la Justice et de la ministre des Indépendants, a adopté un projet de loi qui change la donne en ce qui concerne les échanges entre professionnels . Selon les études, entre un quart et un tiers des faillites sont provoquées, au moins en partie, par des retards de paiement. La solution est trouvée en BtoB ; en BtoC, la réforme est une occasion manquée. Il sera bientôt plus facile d'obtenir son dû, en tout cas entre professionnels.L'injonction de payer est adressée par simple recommandé au débiteur et au juge du commerce. Il n'y a plus de plafond quant au montant, plus d'obligation de passer par un avocat ni de produire un écrit du débiteur.Si elle échoue, le juge, "dans un délai raisonnable", "délivre un titre exécutoire". Le projet de loi n'est pas clair. Ni sur les modalités d'organisation de la conciliation, ni sur la durée maximale de cette "procédure sommaire". Une évaluation est prévue dans deux ans pour vérifier que la menace suffit à secouer les mauvais payeurs.En ce qui concerne les sommes dues par les consommateurs, le projet de loi prévoit un plafond à 2.500 € et la fourniture d'un écrit (bon de commande, accusé de réception...). Sans quoi l'injonction (à introduire auprès d'un juge de paix) n'est pas possible. regrette le maintien de cette double restriction, pour de l'argent dû de façon incontestable. Celui qui achète un bien ou un service doit payer. S'il ne le fait pas, il met son fournisseur en difficulté. Les crédits de caisse sont chers et difficiles à obtenir. Selon les études, entre un quart et un tiers des faillites sont provoquées, au moins en partie, par des retards de paiement. La solution est trouvée en BtoB ; en BtoC, la réforme est une occasion manquée.