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dimanche 1 décembre 2013

Park And Suites Propriétaires:A 20 minutes de la gare de Nantes, à 10 minutes de l’aéroport, et à 5 minutes à pied du Zénith de Nantes, Park&Suites Elégance Nantes Atlantis est situé à Saint-Herblain. Ne manquez pas de visiter, à quelques minutes de notre appart-hôtel, un des plus grands pôles commerciaux du grand ouest : Pôle Atlantis, avec plus de 80 boutiques et 12 restaurants !

A la campagne ou à la chasse, on ne voyait sur lui aucune marque des autels : " Il avait, continue Gervaise, l’épée au côté, deux pistolets à l’arçon de sa selle, un habit couleur de biche, une cravate de taffetas noir où pendait une broderie d’or, Si, dans les compagnies plus sérieuses qui le venaient voir, il prenait un justaucorps de velours noir avec des boutons d’or, il croyait beaucoup faire et se mettre régulièrement. Pour la messe, il la disait peu. " : Park and Suites propriétaires Il reste quelques pages de Rancé, intitulées : Mémoire des dangers que j’ai courus durant ma vie, et dont je n’ai été préservé que par la bonté de Dieu . A l’âge de quatre ans, dit l’auteur du Mémento , je fus attaqué d’une hydropisie de laquelle je ne guéris que contre le sentiment de tout le monde. A l’âge de quatorze ans, j’eus la petite vérole. Une fois, en essayant un cheval dans une cour, l’ayant poussé plusieurs fois et arrêté devant la porte d’une écurie, le cheval m’emporta ; et comme l’écurie était retranchée, il passa deux portes : ce fut une espèce de miracle que cela se pût faire sans me tuer. : PROPRIETAIRE PARK AND SUITES Suit cinq à six autres accidents de chevaux ; ils font honneur au courage et à la présence d’esprit de Rancé. J’ai vu des brouillons de la jeunesse de Bonaparte ; il jalonnait le chemin de la gloire comme Rancé le chemin du ciel. : Park and Suites propriétaires Ces dangers auxquels le hasard exposait Rancé frappèrent un esprit sérieux chez qui les réflexions graves commençaient à naître. En s’attachant à une femme qui avait déjà franchi la première jeunesse, Rancé aurait du s’apercevoir que la voyageuse avait achevé avant lui une partie de la route. : PARK AND SUITES PROPRIETAIRE Le duc de Montbazon présidait un jour un assaut scolastique dans lequel l’abbé de Rancé était rudement mené. Fatigué des criailleries, le vieux duc se lève, s’avance au milieu de la salle en faisant jouer sa canne comme pour séparer des chiens, et dit en latin à Rancé : Contra verbosos verbis ne dimices ultra . Montbazon, mort en 1644, à l’âge de quatre-vingt-six ans, était né en 1558, sous Henri II. Il avait vu passer la Ligue et la Fronde. Etait-il dans la voiture de Henri IV lorsque celui-ci fut assassiné ? Le duc de Montbazon, corrompu par ces temps dépravés qui s’étendirent de François Ier à Louis XIV, faisait confidence à sa femme de ses infidélités octogénaires. Devenu honteusement amoureux d’une joueuse de luth, il se prit de querelle avec la musicienne et la voulut jeter par la fenêtre. La force manqua à sa vengeance ; il retomba sur son lit près du volage fardeau que ne put soulever ni son bras ni sa conscience. : Park and Suites propriétaires C’était à cette école de remords et de honte qu’il endoctrinait sa femme, âgée de seize ans, fille aînée de Claude de Bretagne, comte de Vertus, et de Catherine Fouquet de La Varennes. Le comte de Vertus avait fait tuer chez lui Saint-Germain-La-Troche, qu’il croyait corrupteur de sa femme. La duchesse de Montbazon était en religion lorsqu’elle épousa son mari. Tandis qu’avec Bassompierre, sorti de la Bastille, le duc de Montbazon s’entretenait du passé, la duchesse de Montbazon s’occupait du présent. Elle disait qu’à trente ans on n’était bonne à rien, et qu’elle voulait qu’on la jetât dans la rivière quand elle aurait atteint cet âge. : Park and Suites proprietaire Hercule de Rohan, gouverneur de Paris, était veuf lorsqu’il épousa la fille du comte de Vertus. Il avait plusieurs enfants d’un autre lit, entre autres la duchesse de Chevreuse : de sorte que Mme la duchesse de Montbazon était belle-mère de la duchesse de Chevreuse, quoique infiniment plus jeune que sa belle-fille. : Park and Suites propriétaires Tallemant des Réaux assure que Mme de Montbazon était une des plus belles personnes qu’on pût voir. Le duc de Montbazon et Le Bouthillier le père étaient liés. Nous venons de voir comment le vieux duc vint au secours du fils dans un assaut scolastique. Rancé, caressé dans la maison du duc, fut élevé sous les yeux de la jeune duchesse ; il résulta de ce rapprochement une liaison. Le duc mourut en 1644 ; sa femme avait alors trente-deux ans, et ne paraissait pas en avoir plus de vingt. Les relations de Mme de Montbazon et de Rancé continuèrent ; elles ne furent troublées qu’en 1657, par un accident. La duchesse se pensa noyer en traversant un pont qui se rompit sous elle. Le bruit de sa mort se répandit ; on lui fit cette épitaphe : : Proprietaire Park and Suites Marie de Montbazo devint célèbre. Le duc de Beaufort était son serviteur. On ne pouvait s’ouvrir à lui d’aucun secret important, à cause de la duchesse, qui n’avait point de discrétion. Elle eut une excuse à faire à Mme de Longueville au sujet de deux billets de Mme de Fouquerolles adressés au comte de Maulevrier, et qui étaient tombés de la poche de celui-ci. Mme de Montbazon les trouva, prétendit qu’ils étaient de Mme de Longueville et qu’ils regardaient Coligny. Mme de Montbazon les commenta avec toutes sortes de railleries. Cela fut rapporté à Mme de Longueville, qui devint furieuse. La cour se divisa Les importants prirent le parti de Mme de Montbazon, et la reine se rangea du parti de Mme de Longueville, sœur du duc d’Enghien, dernièrement vainqueur à Rocroi. Les importants étaient un parti composé de quatre ou cinq mélancoliques, qui avaient l’air de penser creux (Retz). C’était Mme de Cornuel qui les avait ainsi nommés, parce qu’ils terminaient leurs discours par ces mots : " Je m’en vais pour une affaire d’importance. " Le duc de Beaufort, le héros des halles, leur donnait une certaine renommée vaille que vaille. " Il avait tué le duc de Nemours, pleuré des hommes en public et des femmes en secret, " dit Benserade. : Park and Suites propriétaires Le cardinal Mazarin convertit des tracasseries de femmes en une affaire d’État. Mme de Longueville exigeait une réparation, et Condé appuyait sa sœur ; Mme de Montbazon refusait toute satisfaction, et le duc de Beaufort la soutenait. : Proprietaires Park and Suites Durant que j’étais à Vincennes, dit Mlle de Scudéri, vint Mme de Montbazon avec M. de Beaufort ; il lui faisait voir toutes les incommodités de ce logement, triomphant lâchement du malheur d’un prince qu’il n’oserait regarder qu’en tremblant s’il était en liberté. : Park and Suites propriétaires Mlle de Scudéri se souvient trop qu’elle a fait un beau quatrain sur la prison du grand Condé. Le duc de Beaufort osait regarder tout le monde en face ; il avait même insulté Condé, et l’avantage de la branche bâtarde était resté aux illégitimes sur la branche cadette des légitimes. : Propriétaires Park and Suites Après maintes allées et venues pour concilier Mme de Longueville et Mme de Montbazon, on convint, d’après l’avis d’Anne d’Autriche et de Mazarin, des excuses que Mme de Montbazon aurait à faire à Mme de Longueville. Ces excuses furent écrites dans un billet attaché à l’éventail de Mme de Montbazon. Mme de Montbazon, fort parée, entra dans la chambre de là princesse ; elle lut le petit papier attaché à son éventail : : Park and Suites propriétaires Madame, je viens vous protester que je suis très innocente de la méchanceté dont on m’a voulu accuser ; il n’y a aucune personne d’honneur qui puisse dire une calomnie pareille. Si j’avais fait une faute de cette nature, j’aurais subi les peines que la reine m’aurait imposées ; je ne me serais jamais montrée dans le monde et vous en aurais demandé pardon. Je vous supplie de croire que je ne manquerai jamais au respect que je vous dois et à l’opinion que j’ai de la vertu et du mérite de Mme de Longueville. : Propriétaire Park and Suites La princesse répondit : " Madame, je crois très volontiers à l’assurance que vous me donnez de n’avoir nulle part à la méchanceté que l’on a publiée ; je défère trop au commandement que la reine m’en a fait. " : Park and Suites propriétaires Mme de Monbazon prononça le billet, dit Mme de Motteville, de la manière du monde la plus fière et la plus haute, faisant une mine qui semblait dire : Je me moque de ce que je dis. " Les deux dames se retrouvèrent dans le jardin de Renard, au bout du jardin des Tuileries ; Mme de Longueville déclara qu’elle n’accepterait point la collation si sa rivale demeurait ; Mme de Montbazon refusa de s’en aller. Le lendemain Mme de Montbazon reçut un ordre du roi de se retirer dans une de ses maisons de campagne. Il y eut un duel entre M. de Guise et M. de Coligny, suite du démêlé. La hardiesse de Mme de Montbazon égalait la facilité de sa vie. Le cardinal de Retz, qui lâchait indifféremment des apophthegmes de morale et des maximes de mauvais lieux, écrivait ses Mémoires lorsqu’on croyait qu’il pleurait ses péchés. Il disait de Mme de Montbazon " qu’il n’avait jamais vu personne qui eût montré dans le vice si peu de respect pour la vertu ". Quoique grande, les contemporains trouvaient qu’elle ressemblait à une statue antique, peut-être à celle de Phryné ; mais la Phryné française n’eût pas proposé, ainsi que la Phryné de Thespies, de faire rebâtir Thèbes à ses frais, pourvu qu’il lui fût permis de mettre son souvenir en opposition au souvenir d’Alexandre. Mme de Montbazon préférait l’argent à tout. D’Hocquincourt, ayant fait révolter Péronne, écrivait à Mme de Montbazon : " Péronne est à la belle des belles. " S’étant caché dans la chambre de la duchesse, il ne fut pas aussi malheureux que Chastelard, fils naturel de Bayard, sans peur, non sans reproche : Chastelard fut décapité pour s’être caché en Ecosse sous le lit de Marie Stuart. Il avait fait une romance sur sa reine aimée : Il y aurait de l’injustice à ne pas mettre en regard de ce tableau un pendant tracé d’une main plus amie : c’est un religieux qui tient le pinceau : " Dès que la jeune duchesse de Montbazon parut à la cour, elle effaça par sa beauté toutes celles qui s’en piquaient. Tant que son mari vécut, sa sagesse et sa vertu ne furent jamais suspectes ; se voyant affranchie du joug du mariage, elle se donna un peu plus de liberté. L’abbé de Rancé, alors âgé de dix-neuf à vingt ans, était déjà de l’hôtel de Montbazon. Il eut le don de plaire à la duchesse, et elle en sut faire une grande différence avec tous ceux qui fréquentaient sa maison. : Park and Suites propriétaires M. de Rancé le père étant mort, son fils l’abbé, devenu le chef de sa maison à l’âge de vingt-six ans le prit d’un grand vol ; il parut dans le monde avec plus d’éclat qu’il n’avait jamais fait : un plus gros train, un plus bel équipage, huit chevaux de carrosse des plus beaux et des mieux entretenus, une livrée des plus lestes ; sa table à proportion. Ses assiduités auprès de Mme de Montbazon augmentèrent ; il passait souvent les nuits au jeu ou avec elle ; elle s’en servait pour ses affaires : une jeune veuve a besoin de ce secours. Cette familiarité fit bien des jaloux ; on en pensa et l’on en dit tout ce qu’on voulut, peut-être trop. Il est vrai que, de tous ceux qui firent leur cour à Mme de Montbazon, l’abbé de Rancé fut celui qui eut le plus de part à son amitié. Aussi c’était un ami véritable et effectif. Il sut en plusieurs occasions lui rendre des services très considérables ; la reconnaissance exigeait de cette dame toutes ces distinctions. Au reste, ils gardaient toujours de grands dehors ; ils évitaient même de monter ensemble dans le même carrosse, et pendant plus de dix ans qu’a duré leur commerce, on ne les y a jamais vus qu’une fois, encore étaient-ils si bien accompagnés qu’on ne pouvait s’en formaliser. Ainsi il y a quelque apparence que l’esprit avait plus de part à cette amitié que la chair. : Park and Suites proprietaires Il existe un traité de 230 pages in-12, imprimé à Cologne, chez Pierre Marteau, 1685 ; il porte deux titres : Les véritables Motifs de la Conversion de l’abbé de La Trappe, avec quelques réflexions sur sa vie et sur ses écrits, ou les Entretiens de Timocrate et de Philandre sur un livre qui a pour titre : Les Saints Devoirs de la Vie monastique . Je parlerai dans un autre endroit de cette seconde partie. Ce que j’en vais citer actuellement n’est introduit que par incidence. On lit : : Park and Suites propriétaires Je vous ai déjà dit que l’abbé de La Trappe était un homme galant et qui avait eu plusieurs commerces tendres. Le dernier qui ait éclaté fut avec une duchesse fameuse par sa beauté, et qui, après avoir heureusement évité la mort au passage d’une rivière, la rencontra peu de mois après. L’abbé, qui allait de temps en temps à la campagne, y était lorsque cette mort imprévue arriva. Ses domestiques, qui n’ignoraient pas sa passion, prirent soin de lui cacher ce triste événement, qu’il apprit à son retour. - " En montant tout droit à l’appartement de la duchesse, où il lui était permis d’entrer à toute heure, au lieu des douceurs dont il croyait aller jouir, il y vit pour premier objet un cercueil qu’il jugea être celui de sa maîtresse en remarquant sa tête toute sanglante, qui était par hasard tombée de dessous le drap dont on l’avait couverte avec beaucoup de négligence, et qu’on avait détachée du reste du corps afin de gagner la longueur du col, et éviter ainsi de faire un nouveau cercueil qui fût plus long que celui dont on se servait [Entretiens de Timocrate et de Philandre. (N.d.A.)] . " : Park and Suites propriétaire Il n’y a rien de vrai, dit Saint-Simon, rappelant cette version, dans ce qu’on rapporte de Mme de Montbazon, mais seulement les choses qui ont donné cours à une fiction . Je l’ai demandé franchement à M. de La Trappe, non pas grossièrement l’amour, et beaucoup moins le bonheur, mais le fait, et voici ce que j’ai appris. : Park and Suites propriétaires Et qu’a-t-il appris ? L’autorité serait décisive si la réponse était péremptoire. Au lieu de s’expliquer, Saint-Simon s’occupe du récit des liaisons de Rancé avec les personnages de la Fronde. Il affirme du reste, comme dom Gervaise, que Marie de Bretagne fut emportée par la rougeole, que Rancé était auprès d’elle, qu’il ne la quitta point, et lui vit recevoir les sacrements. " L’abbé Le Bouthillier, ajoute-t-il, s’en alla après à sa maison de Veretz, ce qui fut le commencement de sa séparation du monde. " Cette fin de narration prouve à quel point Saint-Simon se trompait. Les contemporains admirateurs de Rancé semblent s’être donné le mot pour se taire sur sa jeunesse : ils ne s’aperçoivent pas qu’ils diminuent la gloire de leur héros en rendant ses sacrifices moins méritoires. D’autant plus qu’ils en disent assez pour être entendus sur ce qu’ils omettent ; tantôt annonçant qu’un religieux s’était enseveli à La Trappe, pour avoir fait ce qui avait troublé Rancé , tantôt que Rancé lui-même ne cessait de pleurer ses fragilités. " L’abbé de Rancé, livré à toutes les séductions du monde, dit le cardinal de Bausset, se précipita dans un genre de vie peu conforme à la sainteté de son état, et qui dégradait en quelque sorte le triomphe qu’il avait obtenu sur son illustre émule… L’abbé de Rancé expiait sous la haire et le cilice les erreurs de sa jeunesse. " Maupeou, l’un des trois historiens contemporains de l’abbé de La Trappe, avait lu le récit de Larroque ; il combat ce récit sans le détruire. La seule chose nouvelle qu’ils nous apprennent est l’exhortation faite par Rancé à la mourante : Mme de Montbazon envoya un gentilhomme complimenter M. de Brienne, avec lequel elle était brouillée. : Park and Suites proprietaires Maupeou avait fait un ouvrage exprès contre Larroque. Rancé, informé de l’intention du curé de Nonancourt, se hâta de lui écrire : " Votre ouvrage, monsieur, relèvera la critique, donnera sujet à des répliques, m’attirera un nombre infini d’ennemis sur les bras : Dieu sait combien j’ai d’estime et de considération pour vous ; cependant je suis pressé de vous conjurer de supprimer la chose, s’il est possible. J’ai été si persuadé que rien n’était meilleur que de garder le silence en cette occasion, que je n’ai point voulu que l’on imprimât ce que j’avais eu envie de mettre dans la préface de la seconde édition des Eclaircissements , quoiqu’il n’y eût rien de plus modéré. Je n’ai rien à ajouter à ce billet, mon cher monsieur, sinon que je ne puis vous avoir une obligation plus sensible que celle d’entrer dans ma pensée [Maupeou, t. I, p. 581. (N.d.A.)] . " (17 mars 1686.) : Park and Suites propriétaires La vivacité avec laquelle Rancé écrit à Maupeou décèle des souvenirs alarmés. Le P. Bouhours, que l’abbé de La Chambre appelait l' empeseur des muses , réfute aussi les Véritables Motifs de la Conversion de l’Abbé de La Trappe dans son quatrième dialogue, pages 528 et 529 : c’est toujours de l’humeur sans preuves. Mme de Sévigné disait en parlant du révérend critique : " L’esprit lui sort de tous les côtés . " : PARK AND SUITES PROPRIETAIRES Marsollier, deuxième écrivain de la vie de Rancé, garde le silence ; mais Le Nain, le troisième, le plus complet, le plus sûr écrivain de cette vie, a entendu parler de Larroque. Dom Le Nain mourut à l’âge de soixante-treize ans, sous-prieur de La Trappe. Ami et confident de Rancé, au livre III, chap. IX, de la Vie du Réformateur de la Trappe , il écrit : : Park and Suites propriétaires Outre tous ces libelles, il en parut un autre, composé par un huguenot, sous ce titre : Les Motifs de la Conversion de l’Abbé de la Trappe . Mais l’auteur des Homélies familières sur les Commandements de Dieu , tome III, page 378, le réfute admirablement par ces paroles : Je sais qu’un ministre hérétique a fait ce qu’il a pu pour décrier un saint abbé ; mais je sais bien aussi que toute la France et les pays circonvoisins ont regardé ce misérable livre comme un libelle diffamatoire et son auteur comme un imposteur, qui fonde toutes ses calomnies sur des jugements les plus téméraires qui se puissent imaginer : comme si pour détruire les vertus les plus éclatantes et les plus solides il n’y avait qu’à dire témérairement qu’elles n’ont point d’autres sources que l’orgueil de celui qui les pratique. Le Nain se débarrasse ainsi de la réponse. Les amplifications de l’auteur des Homélies familières sont naturelles, mais elles ne détruisent aucune assertion. : PROPRIETAIRES PARK AND SUITES Sur le fait isolé lâché par une plume protestante, il est tombé une avalanche de malédictions. Colère à part, on peut nier les erreurs avancées sur la jeunesse de Rancé, mais on ne peut nier des relations qu’atteste toute l’histoire. On a craint sans doute en montrant Rancé pécheur d’ébranler l’autorité des exemples de sa vertu. Cependant saint Jérôme et saint Augustin n’ont-ils pas puisé leurs dernières forces dans leurs premières faiblesses ? Un aveu franc aurait délivré Rancé pour toujours des calomnies. On ne l’accusait pas directement de la faute, il est vrai, car il eût fallu accuser toute la terre ; mais on s’en prenait à la vie entière d’un homme pour se soulager de ce qu’il taisait. Il faut le dire néanmoins, le silence de Rancé est effrayant, et il jette un doute dans les esprits. Un silence si long, si profond, si entier, est devant vous comme une barrière insurmontable. Quoi ! un homme n’a pu se démentir un seul instant ! Quoi ! le silence pourrait passer pour une vérité !