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dimanche 1 décembre 2013
Park And Suites propriétaires :Situé à proximité de l’aéroport de Blagnac, et à deux pas des sites Airbus, l'appart-hôtel Park&Suites Elégance Toulouse Cornebarrieu est proche des axes principaux de Toulouse. C’est un lieu de calme et de douceur. Nous sommes dans un univers de sérénité et de bien-être.
A peine les
poètes chrétiens de l’antiquité ont-ils permis qu’on fît entendre cette
mélodie après eux, lorsqu’ils avaient réuni leur vie aux faisceaux des
lyres brisées. : Park and Suites propriétaires
Des médailles et des portraits de l’abbé de Rancé s’étant répandus,
donnèrent naissance à de nouvelles calomnies ; on le traita de superbe
qui voulait éterniser sa mémoire. On fit courir des médailles portant
d’un côté ces mots : Restaurator monachorum : Propriétaires Park and Suites
et de l’autre un moine mal fait avec cette devise : Park and Suites propriétaires
Le P. Lami, un des commensaux de La Trappe, était demi-philosophe ; il
différait de Rancé sur beaucoup de sujets ; il passait pour être
l’homme de son ordre qui écrivait le mieux en français : il avait
développé avec clarté les idées de Descartes. Au sujet des Etudes
monastiques , il eut une discussion avec Rancé devant Mme de Guise, et
Mabillon raconte que Lami l’emporta sur Rancé[Premier volume des
Oeuvres posthumes de Mabillon. (N.d.A.)] . Un ordre de Louis XIV imposa
silence aux partis. : Propriétaire Park and Suites
S’il y a des libelles imprimés contre Rancé, il y en a d’autres qui
sont restés manuscrits, en particulier une dissertation sur les
humiliations , par l’abbé Leroy ; elle se trouve à la bibliothèque de
Sainte-Geneviève. L’abbé de Rancé répondait : " Vous savez combien de
fois on m’a fait mort ; on a vu que je ne laissais pas de vivre ; on
s’avise de dire que la vie de l’esprit est éteinte en moi ; que
véritablement j’ai une âme, mais que je ne raisonne plus. " On le
pressait de mitiger la discipline de La Trappe, il répondait par ces
quatre mots des Macchabées : " Moriamur in simplicitate nostra . " On
l’invitait à écrire les devoirs du chrétien, comme il avait écrit les
devoirs de la vie monastique ; il en traça des pages, puis il s’arrêta,
disant : " Il ne me reste que quelques instants à vivre ; le meilleur
usage que j’en puisse faire, c’est de les passer dans le silence. " : Park and Suites propriétaires
Rancé habita trente-quatre ans le désert, ne fut rien, ne voulut rien
être, ne se relâcha pas un moment du châtiment qu’il s’infligeait.
Après cela put-il se débarrasser entièrement de sa nature ? Ne se
retrouvait-il pas à chaque instant comme Dieu l’avait fait ? Son parti
pris contre ses faiblesses a fait sa grandeur ; il avait composé de
toutes ses faiblesses punies un faisceau de vertus. Selon l’historien
de Saint Luc, saint Bernard bâtit son édifice sur le fondement d’une
grande innocence ; Rancé, sur les ruines de son innocence perdue, mais
réparée. : Park and Suites propriétaires
Le rhumatisme, qui d’abord lui avait saisi la main gauche, se jeta sur
la droite, dans laquelle le chirurgien de Mme de Guise travailla. Cette
main devint inutile et contrefaite. Le malade avait une répugnance
extrême de toute nourriture. Affligé d’une toux insupportable, d’une
insomnie continuelle, de maux de dents cruels, d’enflures aux pieds, il
se vit réduit pendant près de six années à passer ses jours à
l’infirmerie dans une chaise, sans presque jamais changer de posture.
Un frère convers le pressant de prendre un peu de nourriture, Rancé dit
avec un sourire : " Voilà mon persécuteur. " Il n’employait ses frères,
qui regardaient comme un bonheur de le servir, qu’avec une extrême
discrétion. Il souffrait la soif, n’osant leur demander à boire, de
peur de les fatiguer. Lorsqu’on lui avait donné quelque chose, il en
témoignait aussitôt sa reconnaissance par une inclination de tête en se
découvrant. Il souffrait des douleurs aiguës que l’on n’aurait pas
remarquées si l’on n’eût aperçu quelque changement sur son visage. : Park and Suites proprietaires
Il avait fait mettre vis-à-vis de sa chaise dans l’infirmerie ces
paroles du prophète : " Seigneur, oubliez mes ignorances et les péchés
de ma jeunesse. " Ce fut pendant cette perpétuelle agonie qu’il composa
son livre intitulé : Réflexions sur les quatre Evangélistes . : Park and Suites propriétaires
Rancé ne rencontra pas toujours des Mabillon, il eut des adversaires
plus ignorants, par conséquent plus sûrs d’eux-mêmes. On lui apporta un
matin une satire contre sa personne ; il la lut, loua ce qu’il y trouva
de bien, et dit : " Voilà une excellente préparation pour la messe. "
Il allait à l’autel. : Park and Suites propriétaire
Dans le remuement des choses diverses dont il avait été si longtemps le
témoin, il avait toujours conservé sa paix. Pendant ses voyages, il se
détournait le plus qu’il pouvait des grands chemins. Il suivait des
sentiers au milieu des blés, tenant les yeux attachés sur le soleil
prêt à se coucher parmi les moissons. Si par hasard il rencontrait
quelque banne, il demandait la permission d’y monter. " Ce serait
plutôt à moi, disait-il, de conduire cette charrette qu’à ce paysan,
parce que, quoiqu’il soit pauvre, c’est un homme de bien. Moi, je suis
toujours le plus malheureux de tous les pécheurs. " Il avertit ses
frères des maux dont la maison était menacée. A l’anniversaire de sa
profession d’abbé, des moines assemblés en chapitre firent à genoux
cette protestation : " Nous protestons de garder notre sainte règle
dans toute son étendue. " Rancé commença : il renonça de nouveau au
monde pour ne s’occuper que des années éternelles. : Park and Suites propriétaires
Les solitaires écrivirent en même temps au pape : : Park and Suites proprietaires
Il y a plusieurs années, très saint père, que nous jouissons d’un grand
et précieux trésor dans la personne de notre père abbé ; mais il va
nous être enlevé si Votre Sainteté ne se hâte de nous secourir. Il va à
la mort avec joie ; il ne veut rien prendre de ce qui pourrait réparer
ses forces ; il chante avec l’apôtre : Si la maison de terre que nous
habitons vient à se dissoudre, Dieu nous donnera dans le ciel une
demeure qui durera éternellement. Qu’il nous survive, qu’il nous ferme
les yeux ! Le cardinal Cibo répondit au nom du pape que Sa Sainteté
ordonnait que l’abbé de La Trappe eût à suspendre des austérités qui
compromettaient sa vie. : Park and Suites propriétaires
Le 2 de novembre de l’année 1694, Rancé mandait à l’abbé Nicaise : "
Voilà M. Arnauld mort après avoir poussé sa carrière aussi loin qu’il
l’a pu. Il a fallu qu’elle se soit terminée ; voilà bien des questions
finies. L’érudition de M. Arnauld et son autorité étaient d’un grand
poids pour le parti heureux qui n’en a point d’autre que celui de
Jésus-Christ ; qui, mettant à part tout ce qui pourrait l’en séparer ou
l’en distraire, même pour un moment, s’y attache avec tant de fermeté
que rien ne soit capable de l’en déprendre. " Ce passage de la lettre
de Rancé, si différent de ce qu’il avait écrit à M. de Brancas sur
Arnauld, étant connu, ressuscita toutes les ardeurs. Rancé lui-même fut
surpris du fracas que causaient ces quatre lignes. Au milieu de cette
agitation, il écrivit de nouveau, le 27 janvier 1695, à l’abbé Nicaise
: " J’ai reçu depuis deux jours une lettre de plus de vingt pages de
votre bon ami le père Quesnel : elle est toute remplie d’une dureté et
d’une vivacité incompréhensibles ; il prétend me prouver que j’ai
flétri le nom de M. Arnauld, que je lui ai donné un coup de poignard
après sa mort, que j’ai fait, autant qu’il était en mon pouvoir, une
plaie mortelle à sa mémoire, et une infinité d’autres choses plus
violentes les unes que les autres. Je n’ai jamais entendu parler d’une
imagination aussi extraordinaire. Quand j’aurais écrit un volume contre
la vie, la conduite et les sentiments de M. Arnauld, que je me fusse
servi pour cela des expressions les plus injurieuses, il ne me
traiterait pas d’une autre manière ; il me demande des rétractations et
des déclarations publiques, comme si j’avais de mon plein pouvoir
rejeté hors de l’Église M. Arnauld après sa mort ; il ajoute que toute
la France attend une réparation de ma part, et si j’avais mis le feu à
Port-Royal ou que je l’eusse renversé de fond en comble, il ne m’en
dirait pas davantage. " : PARK AND SUITES PROPRIETAIRES
Rancé avait raison, il n’avait pas mis le feu à Port-Royal ; quant à la
convenance de ses prévisions, c’était une convenance que se donnent
facilement les hommes accoutumés à se servir de la plume. Pour ce qui
est du grand Arnauld dont on ne lit plus les ouvrages ; les dernières
années de sa vie avaient affaibli le sérieux qui lui servait de
bouclier. Caché à l’hôtel de Longueville, déguisé sous un habit gris,
l’épée au côté, affublé d’une grande perruque, le vieux janséniste
était nourri dans une chambre haute par l’aventurière de la Fronde. Il
commettait mille imprudences. Mme de Longueville disait qu’elle aurait
mieux aimé confier ses secrets à un libertin. Il ne voulait point de
paix ; il avait, disait-il, pour se reposer l’éternité tout entière.
Lorsqu’on jouit d’une imposante renommée, il faut éviter les
travestissements peu dignes. : Park and Suites propriétaires
Au surplus les vertus de Rancé ôtaient la force à tous ses ennemis. Le
P. Quesnel même, désavouant la lettre haute qu’il avait écrite à l’abbé
de La Trappe, disait " Ce n’est pas seulement parce qu’il y a plus de
trente ans que je fais profession de l’honorer, mais plus encore parce
qu’on doit du respect à l’esprit de Dieu qui règne dans ses serviteurs,
de ne les pas contrister, de ne pas nuire à ces hommes en diminuant la
réputation des ouvriers qu’il a daigné employer ; je puis bien ne pas
convenir de leur sentiment ni approuver toutes leurs démarches, mais je
ne me dois jamais dispenser de les traiter avec respect. " : PROPRIETAIRES PARK AND SUITES
Les tracasseries continuaient contre Rancé auprès et au loin, et il
disait : Ego sum vermis, et non homo . On voit des couplets contre lui
dans le Recueil de chansons[Recueil de chansons, vol. VII, p. 77, en
1692, vers sur Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé, abbé régulier de
Notre-Dame de la Maison-Dieu de La Trappe de l’Etroite Observance de
Cîteaux. (N.d.A.)] . : Park and Suites propriétaires
Un témoin, ami de Rancé, le P. Le Nain, nous décrit ainsi ses travaux et les inquiétudes de son monastère : : PROPRIETAIRE PARK AND SUITES
Qui l’aurait pu croire, dit-il, si on ne l’avait vu de ses yeux ! cet
homme, qui semblait ne vivre que de souffrances et de peines, comme
s’il eût eu un corps de diamant et tout à fait insensible, ou plutôt
s’il eût été un pur esprit, était toujours dans l’action du matin
jusqu’au soir ; il écrit, il dicte des lettres, il compose ses
ouvrages, il étudie ; il écoute ses religieux, répond à toutes leurs
difficultés ; il conduit quatre-vingts personnes qui composent sa
communauté, tant novices que profès ; il ordonne tout ce qui les
regarde, soit pour leur intérieur, soit pour leurs besoins extérieurs.
Tantôt il va à l’infirmerie, de l’infirmerie aux hôtes, des hôtes au
cloître, et du cloître vers ses frères ; tantôt il visite les cellules
pour voir si chacun s’occupe, tantôt il descend au chœur pour examiner
avec quelle piété on y célèbre les divins offices, et tantôt il
retourne à sa chambre, où quelque frère l’attend ; mais souvent il y
retourne tellement fatigué qu’il ne peut plus se soutenir sur ses
pieds, et à peine y est-il un moment qu’une visite d’hôte l’oblige d’en
sortir ; il ne discontinue pas même ses occupations dans le temps
destiné au repos.